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🏰 3/3 : 10 ETFs & 10 actions pour 2022 đŸ’č
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🏰 3/3 : 10 ETFs & 10 actions pour 2022 đŸ’č

Des pistes pour investir.

Mathieu Bouchant
May 1, 2022
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🏰 3/3 : 10 ETFs & 10 actions pour 2022 đŸ’č
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Bonjour Ă  toutes & Ă  tous,

Aujourd’hui, je vais vous partager 10 idĂ©es d’ETFs, ainsi que 10 actions qui me semblent ĂȘtre de bonnes opportunitĂ©s d’investissement pour l’annĂ©e qui vient.

Cet article est le 3e d’une sĂ©rie de 3 articles dont le sujet est l’inflation (+ dĂ©sormais la Russie đŸ‡·đŸ‡ș), mes scĂ©narios pour les prochains trimestres et les opportunitĂ©s d’investissement qui en dĂ©coulent.

  • 🏰 1/3 : Inflation = OpportunitĂ©

  • 🏰 2/3 : ScĂ©narios 2022 + Miser sur le Pricing Power đŸ„Š

  • 🏰 3/3 : 10 ETFs & 10 actions pour 2022 đŸ’č

Temps de lecture : 15 mins.


Si vous avez trouvĂ© cette Ă©dition utile, pensez Ă  cliquer sur le petit cƓur (sous le titre), cela m’encourage Ă©normĂ©ment et me permet de savoir ce qui vous intĂ©resse 🙏 !



Au sommaire

  • 🛣 Une confirmation ?

  • 🔼 Comment investir en 2022

  • 🚂 10 ETFs pour 2022

  • 🚀 10 actions pour 2022


🛣 Une confirmation ?

Dans mon prĂ©cĂ©dent article publiĂ© le 20 fĂ©vrier soit 4 jours avant le dĂ©clenchement de la guerre en Ukraine 😅 (Article ici), j’expliquais que le risque de rĂ©cession Ă©tait rĂ©el en raison de la montĂ©e de l’inflation, mais qu’il y avait encore beaucoup d’incertitudes, ce qui nous empĂȘchait de savoir rĂ©ellement ou nous allions.

2 faits nouveaux majeurs sont apparus : La guerre en Ukraine Ă©videmment, et la persistance de la Chine dans sa stratĂ©gie zĂ©ro Covid malgrĂ© la reprise de l’épidĂ©mie.

L’invasion Russe de l’Ukraine a engendrĂ© un nombre de consĂ©quences importantes au niveau gĂ©opolitique, notamment dans les domaines de l’énergie et de l’alimentation. Le rĂ©sultat de tout ça est une exacerbation des tensions sur les approvisionnements de nombreuses matiĂšres premiĂšres. Outre le fait que certains matĂ©riaux pourraient manquer momentanĂ©ment (Titane par exemple), c’est surtout au niveau des prix que ce conflit s’est fait ressentir, avec une forte hausse des prix pour certaines matiĂšres premiĂšres, et le maintien des prix Ă  un niveau Ă©levĂ© pour d’autres. En consĂ©quence, alors qu’un ralentissement Ă©conomique ou qu’une entrĂ©e en rĂ©cession n’était pas certain, cette crise fait sensiblement pencher la balance du cĂŽtĂ© du ralentissement Ă©conomique. Alors que l’inflation aurait pu (on ne le saura jamais) atteindre un pic avant de redescendre, ce conflit vient accentuer l’inflation, notamment au travers des prix de l’énergie. De ce fait, il vient renforcer le risque d’une entrĂ©e en rĂ©cession sur les prochains mois, et pour l’annĂ©e qui vient, alors que le pouvoir d’achat des mĂ©nages sera amputĂ© de la hausse des prix de l’énergie. Cette baisse du pouvoir d’achat est assez variable selon l’exposition des Ă©conomies aux matiĂšres premiĂšres importĂ©es. Évidemment, l’Europe est en premiĂšre ligne avec le gaz Russe. Les Etats-unis eux, sont plus indĂ©pendants de la Russie et seront vraisemblablement moins touchĂ©s.

L’autre fait marquant est pour moi le rebond Ă©pidĂ©mique en Chine, et la persistance du gouvernement dans sa stratĂ©gie zĂ©ro Covid. Alors que la Chine Ă©tait apparue comme le bon Ă©lĂšve avec ses mesures trĂšs restrictives en dĂ©but de pandĂ©mie, sa stratĂ©gie ZĂ©ro Covid semble de moins en moins pertinente, alors que le virus circule de plus en plus vite. Cette stratĂ©gie veut sĂ»rement dire que le systĂšme hospitalier chinois n’est pas prĂȘt Ă  encaisser une Ă©pidĂ©mie type covid au niveau national, et que les 2 vaccins chinois, les seuls autorisĂ©s dans le pays, ne sont pas trĂšs efficaces. À postĂ©riori, on peut se demander si la gestion occidentale depuis 1 an de la pandĂ©mie n’a pas portĂ© ses fruits ? Avec une Ă©pidĂ©mie sous contrĂŽle (ie pas d’hĂŽpitaux saturĂ©s) grĂące aux vaccins et Ă  la diffusion de l’épidĂ©mie, et malgrĂ© une ouverture dĂ©sormais totale. En attendant, mĂȘme si l’épidĂ©mie fait peu de morts en Chine, le prix Ă©conomique semble considĂ©rable, du fait des confinements gĂ©ants de multiples mĂ©tropoles chinoises. Si la Chine ralentit, c’est l’économie mondiale qui ralentit aussi. La Chine reste l’usine du monde. Par ailleurs, ces blocages devraient entraĂźner de nouveaux goulots d’étranglement dans les chaĂźnes logistiques
 ce qui n’arrangera pas la reprise industrielle en Europe.

👉 En consĂ©quence, l’invasion Russe de l’Ukraine et la flambĂ©e Ă©pidĂ©mique en Chine sont 2 mauvaises nouvelles qui vont accentuer les pressions inflationnistes et provoquer un ralentissement Ă©conomique mondial.

🧐 La nouvelle question qui me vient Ă  l’esprit c’est sur l’amplitude de ce ralentissement. Est-ce qu’il va ĂȘtre contenu et seulement diminuer la croissance ? Ou va-t-il ĂȘtre important, et provoquer des rĂ©cessions dans certaines zones ?

👉 Il ne faut pas oublier que beaucoup de mĂ©nages ont beaucoup plus d’épargne qu’avant la crise, que nous restons dans une pĂ©riode de rĂ©ouverture (pas en Chine) et de reprise post-covid. En consĂ©quence, la croissance ne va pas s’effondrer mais pourrait simplement ralentir.

L’inflation risque de rester Ă©levĂ©e tant que le conflit en Ukraine perdure, et tant que les problĂšmes d’approvisionnement, notamment en Chine, ne sont pas rĂ©solu.


Cependant


Si on dĂ©zoome un peu, et que l’on prend notre longue-vue, le contexte semble plutĂŽt encourageant Ă  moyen long terme.

En effet, les effets du conflit en Ukraine et les confinements en Chine vont se dissiper Ă  moyen terme. Dans le mĂȘme temps, les Ă©conomies devraient ĂȘtre soutenues par les plans de relance qui vont rentrer en action (notamment ceux liĂ©s Ă  la transition Ă©nergĂ©tique), mais aussi par la bonne tenue des marchĂ©s de l’emploi, avec un taux de chĂŽmage mondial assez bas.

À plus long terme, on peut penser que l’inflation va baisser, mais qu’elle va rester Ă  des niveaux supĂ©rieurs Ă  avant la crise, du fait notamment des hausses de salaires, mais aussi de la volontĂ© de certains Ă©tats d’ĂȘtre plus indĂ©pendants d’un point de vue Ă©nergĂ©tique. On peut aussi penser que la tendance dĂ©flationniste d’avant la crise va reprendre le dessus et que l’effet rattrapage du covid va s’estomper.


🔼 Comment investir en 2022

Le sujet numĂ©ro 1 pour l’annĂ©e qui vient, et peut ĂȘtre pour 2023, est l’inflation Ă©levĂ©e, et le risque de rĂ©cession qui y est associĂ©.

L’inflation engendre beaucoup de consĂ©quences nĂ©gatives sur la confiance des mĂ©nages, sur les marges des entreprises et sur l’économie gĂ©nĂ©rale. Par ailleurs, c’est souvent un facteur qui incite les investisseurs Ă  l’attentisme, en raison des incertitudes que cela engendre.

Cependant, ne rien faire et avoir du cash n’est peut-ĂȘtre pas la meilleure chose Ă  faire, alors que le pouvoir d’achat de ces liquiditĂ©s se fait grignoter.

Le sujet numĂ©ro 2, qui a pris une ampleur trĂšs importante ces 2 derniers mois, est la gĂ©opolitique avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Bien que les consĂ©quences Ă  moyen-long terme restent encore difficiles Ă  prĂ©voir, une chose semble acquise : Les prix de l’énergie (PĂ©trole & Gaz) et des matiĂšres premiĂšres (MĂ©taux + BlĂ© etc.) risquent de se maintenir Ă  un niveau Ă©levĂ© tant que cette crise ne sera pas rĂ©solue
 Par ailleurs, cette crise ne va Ă©videmment pas arranger les problĂšmes sur les chaĂźnes d’approvisionnement dans le monde, alors qu’elle vient sĂ©rieusement compliquer l’équation pour de nombreux pays.

Bien Ă©videmment, l’Europe, de par sa dĂ©pendance Ă  la Russie, pourrait ĂȘtre particuliĂšrement affectĂ©e. 👇

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Le dessous des cartes. L’Allemagne est dĂ©pendante Ă  60% du gaz russe, l’Autriche Ă  100%, l’Italie Ă  30%.
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7:10 AM ∙ Feb 24, 2022
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Ce qu’il faut retenir : Ce qui se passe avec la Russie risque globalement d’accentuer ou d’entretenir le contexte inflationniste, et donc d’accentuer le risque de ralentissement Ă©conomique.

En conséquence, voici les 4 différents thÚmes sur lesquels il faut miser pour espérer afficher une bonne performance dans cet environnement, ainsi que les segments de marché à éviter.

1/ Les matiùres premiùres 🛱

Evidemment, il y a le pĂ©trole et le Gaz. Mais il y a aussi le Cuivre, le Nickel, l’aluminium, le minerai de Fer etc. Pour finir, il ne faut pas oublier l’Or, qui reste l’actif anti-inflation et anti-crise par excellence.

Qui peut assez facilement ajuster ses prix dans un environnement inflationniste ? Les producteurs de matiĂšres premiĂšres. Ces producteurs peuvent mĂȘme en profiter, si la hausse de leurs coĂ»ts est moins forte que la hausse des matiĂšres premiĂšres qu’ils vendent. C’est le Jackpot pour les producteurs Ă  bas coĂ»ts.

Par ailleurs, tant que les chaĂźnes d’approvisionnement resteront fortement perturbĂ©es, les prix des matiĂšres premiĂšres se maintiendront Ă  des niveaux Ă©levĂ©s.

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