Bonjour à toutes & à tous,
Aujourd’hui, je vais vous partager 10 idées d’ETFs, ainsi que 10 actions qui me semblent être de bonnes opportunités d’investissement pour l’année qui vient.
Cet article est le 3e d’une série de 3 articles dont le sujet est l’inflation (+ désormais la Russie 🇷🇺), mes scénarios pour les prochains trimestres et les opportunités d’investissement qui en découlent.
🏰 3/3 : 10 ETFs & 10 actions pour 2022 💹
Temps de lecture : 15 mins.
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Au sommaire
🛣 Une confirmation ?
🔮 Comment investir en 2022
🚂 10 ETFs pour 2022
🚀 10 actions pour 2022
🛣 Une confirmation ?
Dans mon précédent article publié le 20 février soit 4 jours avant le déclenchement de la guerre en Ukraine 😅 (Article ici), j’expliquais que le risque de récession était réel en raison de la montée de l’inflation, mais qu’il y avait encore beaucoup d’incertitudes, ce qui nous empêchait de savoir réellement ou nous allions.
2 faits nouveaux majeurs sont apparus : La guerre en Ukraine évidemment, et la persistance de la Chine dans sa stratégie zéro Covid malgré la reprise de l’épidémie.
L’invasion Russe de l’Ukraine a engendré un nombre de conséquences importantes au niveau géopolitique, notamment dans les domaines de l’énergie et de l’alimentation. Le résultat de tout ça est une exacerbation des tensions sur les approvisionnements de nombreuses matières premières. Outre le fait que certains matériaux pourraient manquer momentanément (Titane par exemple), c’est surtout au niveau des prix que ce conflit s’est fait ressentir, avec une forte hausse des prix pour certaines matières premières, et le maintien des prix à un niveau élevé pour d’autres. En conséquence, alors qu’un ralentissement économique ou qu’une entrée en récession n’était pas certain, cette crise fait sensiblement pencher la balance du côté du ralentissement économique. Alors que l’inflation aurait pu (on ne le saura jamais) atteindre un pic avant de redescendre, ce conflit vient accentuer l’inflation, notamment au travers des prix de l’énergie. De ce fait, il vient renforcer le risque d’une entrée en récession sur les prochains mois, et pour l’année qui vient, alors que le pouvoir d’achat des ménages sera amputé de la hausse des prix de l’énergie. Cette baisse du pouvoir d’achat est assez variable selon l’exposition des économies aux matières premières importées. Évidemment, l’Europe est en première ligne avec le gaz Russe. Les Etats-unis eux, sont plus indépendants de la Russie et seront vraisemblablement moins touchés.
L’autre fait marquant est pour moi le rebond épidémique en Chine, et la persistance du gouvernement dans sa stratégie zéro Covid. Alors que la Chine était apparue comme le bon élève avec ses mesures très restrictives en début de pandémie, sa stratégie Zéro Covid semble de moins en moins pertinente, alors que le virus circule de plus en plus vite. Cette stratégie veut sûrement dire que le système hospitalier chinois n’est pas prêt à encaisser une épidémie type covid au niveau national, et que les 2 vaccins chinois, les seuls autorisés dans le pays, ne sont pas très efficaces. À postériori, on peut se demander si la gestion occidentale depuis 1 an de la pandémie n’a pas porté ses fruits ? Avec une épidémie sous contrôle (ie pas d’hôpitaux saturés) grâce aux vaccins et à la diffusion de l’épidémie, et malgré une ouverture désormais totale. En attendant, même si l’épidémie fait peu de morts en Chine, le prix économique semble considérable, du fait des confinements géants de multiples métropoles chinoises. Si la Chine ralentit, c’est l’économie mondiale qui ralentit aussi. La Chine reste l’usine du monde. Par ailleurs, ces blocages devraient entraîner de nouveaux goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques… ce qui n’arrangera pas la reprise industrielle en Europe.
👉 En conséquence, l’invasion Russe de l’Ukraine et la flambée épidémique en Chine sont 2 mauvaises nouvelles qui vont accentuer les pressions inflationnistes et provoquer un ralentissement économique mondial.
🧐 La nouvelle question qui me vient à l’esprit c’est sur l’amplitude de ce ralentissement. Est-ce qu’il va être contenu et seulement diminuer la croissance ? Ou va-t-il être important, et provoquer des récessions dans certaines zones ?
👉 Il ne faut pas oublier que beaucoup de ménages ont beaucoup plus d’épargne qu’avant la crise, que nous restons dans une période de réouverture (pas en Chine) et de reprise post-covid. En conséquence, la croissance ne va pas s’effondrer mais pourrait simplement ralentir.
L’inflation risque de rester élevée tant que le conflit en Ukraine perdure, et tant que les problèmes d’approvisionnement, notamment en Chine, ne sont pas résolu.
Cependant…
Si on dézoome un peu, et que l’on prend notre longue-vue, le contexte semble plutôt encourageant à moyen long terme.
En effet, les effets du conflit en Ukraine et les confinements en Chine vont se dissiper à moyen terme. Dans le même temps, les économies devraient être soutenues par les plans de relance qui vont rentrer en action (notamment ceux liés à la transition énergétique), mais aussi par la bonne tenue des marchés de l’emploi, avec un taux de chômage mondial assez bas.
À plus long terme, on peut penser que l’inflation va baisser, mais qu’elle va rester à des niveaux supérieurs à avant la crise, du fait notamment des hausses de salaires, mais aussi de la volonté de certains états d’être plus indépendants d’un point de vue énergétique. On peut aussi penser que la tendance déflationniste d’avant la crise va reprendre le dessus et que l’effet rattrapage du covid va s’estomper.
🔮 Comment investir en 2022
Le sujet numéro 1 pour l’année qui vient, et peut être pour 2023, est l’inflation élevée, et le risque de récession qui y est associé.
L’inflation engendre beaucoup de conséquences négatives sur la confiance des ménages, sur les marges des entreprises et sur l’économie générale. Par ailleurs, c’est souvent un facteur qui incite les investisseurs à l’attentisme, en raison des incertitudes que cela engendre.
Cependant, ne rien faire et avoir du cash n’est peut-être pas la meilleure chose à faire, alors que le pouvoir d’achat de ces liquidités se fait grignoter.
Le sujet numéro 2, qui a pris une ampleur très importante ces 2 derniers mois, est la géopolitique avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Bien que les conséquences à moyen-long terme restent encore difficiles à prévoir, une chose semble acquise : Les prix de l’énergie (Pétrole & Gaz) et des matières premières (Métaux + Blé etc.) risquent de se maintenir à un niveau élevé tant que cette crise ne sera pas résolue… Par ailleurs, cette crise ne va évidemment pas arranger les problèmes sur les chaînes d’approvisionnement dans le monde, alors qu’elle vient sérieusement compliquer l’équation pour de nombreux pays.
Bien évidemment, l’Europe, de par sa dépendance à la Russie, pourrait être particulièrement affectée. 👇


Ce qu’il faut retenir : Ce qui se passe avec la Russie risque globalement d’accentuer ou d’entretenir le contexte inflationniste, et donc d’accentuer le risque de ralentissement économique.
En conséquence, voici les 4 différents thèmes sur lesquels il faut miser pour espérer afficher une bonne performance dans cet environnement, ainsi que les segments de marché à éviter.
1/ Les matières premières 🛢
Evidemment, il y a le pétrole et le Gaz. Mais il y a aussi le Cuivre, le Nickel, l’aluminium, le minerai de Fer etc. Pour finir, il ne faut pas oublier l’Or, qui reste l’actif anti-inflation et anti-crise par excellence.
Qui peut assez facilement ajuster ses prix dans un environnement inflationniste ? Les producteurs de matières premières. Ces producteurs peuvent même en profiter, si la hausse de leurs coûts est moins forte que la hausse des matières premières qu’ils vendent. C’est le Jackpot pour les producteurs à bas coûts.
Par ailleurs, tant que les chaînes d’approvisionnement resteront fortement perturbées, les prix des matières premières se maintiendront à des niveaux élevés.