Bonjour Ă toutes & Ă tous,
Je vous parle aujourdâhui dâune valeur peu connue, mais qui a de forte chance de bien se porter sur les prochaines annĂ©es. Sa valorisation nâest pas trĂšs Ă©levĂ©e en raison dâune traditionnelle prudence du marchĂ© sur ce secteur. Cependant, ce groupe est dans une meilleure position que ses concurrents et le contexte actuel semble avoir renforcĂ© son potentiel.đ
Bonne lecture (ou Ă©coute).
Pour rappel, si vous avez trouvĂ© cette Ă©dition utile, nâhĂ©sitez pas Ă cliquer sur le petit cĆur â€ïž (sous le titre) ou Ă commenter đŹ , cela mâencourage Ă©normĂ©ment et me permet de savoir ce qui vous intĂ©resse đ !
Le contexte
Alors que le conflit en Ukraine est toujours en cours, les enjeux Ă©nergĂ©tiques de cette crise dĂ©passent les frontiĂšres du pays. MĂȘme si le monde entier est affectĂ© par la hausse du pĂ©trole, câest surtout lâEurope qui en est la premiĂšre victime, avec une explosion des prix de nombreuses matiĂšres premiĂšres que les EuropĂ©ens importaient de Russie.
Une des matiĂšres premiĂšres les plus importantes de ce conflit est le Gaz naturel, que lâEurope importe de Russie en grande quantitĂ©. La dĂ©pendance au gaz Russe nâest pas la mĂȘme selon les pays. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, certains pays sont trĂšs dĂ©pendants du gaz Russe. đ
Une des consĂ©quences de cette crise est que les EuropĂ©ens veulent rĂ©duire le plus possible leur dĂ©pendance au gaz Russe pour assĂ©cher encore plus les finances du Kremlin (Les EuropĂ©ens nâont plus envie de financer Poutine). Se passer du gaz naturel Russe est trĂšs difficile, car câest, au mĂȘme titre que le pĂ©trole, une ressource essentielle Ă notre Ă©conomie. Câest pour le moment la seule matiĂšre premiĂšre qui nâest pas sous le coup des sanctions.
Actuellement, la part totale du gaz dans notre mix Ă©nergĂ©tique est de 22% en Europe (Article). Ăvidemment cette proportion varie selon les paysâŠ
Comme vous pouvez le voir ci-dessousđ, une grande partie de lâEurope importe ce gaz de Russie via des pipelines, et seuls les pays du Sud de lâEurope importent davantage de gaz par Bateau (GNL) et ont des terminaux.
Le gaz naturel liquĂ©fiĂ© (abrĂ©gĂ© GNL, ou LNG de l'anglais âliquefied natural gasâ) est du gaz naturel de qualitĂ© commerciale condensĂ© Ă lâĂ©tat liquide qui se transporte essentiellement par bateau.
La conséquence ?
Si lâon veut se passer de la Russie et de son gaz, on doit importer davantage de gaz de NorvĂšge, mais surtout du Moyen-Orient et des Etats-Unis.
On peut bien Ă©videmment dĂ©velopper dâautres sources dâĂ©nergie (renouvelables, nuclĂ©aire etc.) dans une optique de moyen-long terme, mais Ă court terme on ne peut remplacer ce gaz⊠que par du gaz.
Bien quâil existe des pipelines entre le nord de lâAfrique et lâEurope, il nây a pas de liaison par pipeline avec les pays du Moyen-Orient (Qatar etc.) ou avec lâAmĂ©rique du Nord.